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Délice réalise avec cohérence des œuvres allégoriques en pratiquant l’art du clair-obscur. Il joue de la couleur et de la lumière .

Il fascine car son monde devient alors imaginaire et créateur. Lucide sur l’existence, il interroge car sa réflexion nous laisse entrevoir une vérité

aussi lumineuse qu’insoutenable : la condition d’être humain !

Il a choisi…et plutôt que de se débattre pour s’en sortir , il s’y est installé. Or , lorsqu’on observe le quotidien des hommes du fond

de cet abysse on ressent le mal des profondeurs. Une part de son inspiration doit venir de là et qu’il ne parvient que très rarement à s’en extraire.

Du fond de ce questionnement , du bout de ses ténèbres on perçoit , quelque part une lumière qui donne envie de la connaitre.

Sa peinture est son histoire, aussi son interrogation perpétuelle.

J. Lejumeau



"L'Art est le plus beau des mensonges" Claude Debussy

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jeudi 3 mai 2012

Le sentiment du beau ...


Le sentiment du beau, le charme de la beauté n’est pas le privilège de nos cinq sens. Nous éprouvons la beauté surtout sur le plan de la vue et de l’ouïe. Il est difficile de parler de beauté à l’égard d’un parfum. Un parfum peut-être prégnant, enivrant, délicat ; il n’est pas « beau » sur le plan de l’odorat. Un contact peu être désagréable, feutré, doux. Nous ne pouvons pas directement parler de beauté à partir du seul sens du toucher. Il en est de même pour les plaisirs de la table, ce qui est délicieux au palais n’est pas pour autant « beau ». Nous éprouvons la beauté surtout sur le plan de la vue et de l’ouïe. Si l’art a une valeur suprême, c’est de nous rendre ce regard plus libre, de ne nous ramener à une relation sensible, poétique avec le monde. L’artiste est celui qui a reçu de la nature une sorte de transparence. Là où le voile qui couvre la perception ordinaire est épais pour la plupart des hommes, il est comme transparent chez l’artiste. Il a reçu cette sensibilité esthétique qui lui permet d’appréhender l’individualité des choses et des êtres par delà les concepts de l’intellect. Le sculpteur qui voit passer des enfants dans la rue éprouve la puissance de leur expression, ce langage d’une pose du corps, cette présence qui est un langage. Le peintre qui contemple un paysage goûte les ombres et la lumière, un contraste unique, que l’homme pratique ne remarque pas. Le poète perçoit des harmonies dans les mots, un chant de la pensée qui est devenue sensible, que nous n’entendons pas dans notre discours habituel. L’écrivain réveille la langue et lui insuffle une Vie plus large, plus profonde, plus signifiante que celle qu’elle a dans les rapports pratiques. Le musicien est capable de toucher directement la fibre sensible de l’âme en usant des sons sur un registre qui n’est pas celui de la pensée conceptuelle. La musique nous touche parce qu'elle fait directement écho à l’intériorité dans son écoulement intérieur.
...Si j’éprouve une exaltation, cette jouissance esthétique , elle est accompagnée de plénitude.