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Délice réalise avec cohérence des œuvres allégoriques en pratiquant l’art du clair-obscur. Il joue de la couleur et de la lumière .

Il fascine car son monde devient alors imaginaire et créateur. Lucide sur l’existence, il interroge car sa réflexion nous laisse entrevoir une vérité

aussi lumineuse qu’insoutenable : la condition d’être humain !

Il a choisi…et plutôt que de se débattre pour s’en sortir , il s’y est installé. Or , lorsqu’on observe le quotidien des hommes du fond

de cet abysse on ressent le mal des profondeurs. Une part de son inspiration doit venir de là et qu’il ne parvient que très rarement à s’en extraire.

Du fond de ce questionnement , du bout de ses ténèbres on perçoit , quelque part une lumière qui donne envie de la connaitre.

Sa peinture est son histoire, aussi son interrogation perpétuelle.

J. Lejumeau



"L'Art est le plus beau des mensonges" Claude Debussy

Menus

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mercredi 29 décembre 2010

mardi 28 décembre 2010

lundi 27 décembre 2010

Le Nulle-part ailleurs

Huile sur toile (50F) 89 X 116  Année 2010  1200 €
Il est tard, l'Astronome aux veillés obstinées,sur sa tour dans le ciel où meurt le dernier bruit,cherche des îles d'or, et le front dans la nuit regarde à l'infini blanchir des matinées . Sully Prud'homme.

dimanche 26 décembre 2010

Sans histoire 1

Huile sur panneau de 33 x 60  Année 2010   620 €

Sans histoire 2

Huile sur panneau de 33 x 60  Année 2010  620 €
    version Abstraction de " Sans histoire 1"

samedi 25 décembre 2010

Qu'apporte le titre de l'Oeuvre ?

Lors d’une exposition, vous allez parfois lire le cartel à côté de l’oeuvre : le titre qui y figure donne-t-il une indication utile à sa compréhension ?
Un titre, pourquoi ?
D’abord, certains artistes ne s’intéressent pas au titre, celui-ci n’étant qu’une habitude pratique ; alors un simple numéro suffit et l’oeuvre est affublée d’un bref "Sans Titre".


Pour d’autres artistes au contraire le titre fait partie intégrante de l’oeuvre ; donné avant ou dès son achèvement, comme un prénom est associé à un individu à sa naissance et y reste de manière intime, il peut même (selon certains) influencer son caractère.

Certains artistes jouent avec un titre sans que celui-ci ait un véritable rapport avec le contenu de l’oeuvre, notamment chez les abstraits ; ces artistes laissent volontairement au spectateur la libre interprêtation de ce qu’il voit et laissent chacun développer ses propres sensations devant l’oeuvre.

 Et puis il y a des poètes ou littérateurs en verve qui accompagnent leur création plastique d’une prose qui lui est inséparable, l’oeuvre étant l’ensemble des deux :
> impossible ici d’éviter René Magritte dont les titres jouent avec les tableaux, comme la célèbre pipe annotée "ceci n’est pas une pipe" qu’il a commentée : "l’image n’est pas à confondre avec la chose représentée".
Magritte disait [Ecrits Complets, Flammarion, chap.68] : "les titres ne sont pas des explications, les tableaux ne sont pas des illustrations des titres, leur relation est poétique ; un titre doit être compatible avec l’émotion" que suscite le tableau et "le titre poétique doit nous surprendre et nous enchanter".
Tout de même dans cet étrange "Modèle Rouge"
le titre est plus qu’un accompagnement poétique, car du Modèle ne reste que ses pieds dont se souviennent ces bottines abandonnées mais marquées, modelées, par la cohabitation.


...Et  ça, c'est dit et écrit sans sous-titres !









vendredi 24 décembre 2010