Ces belles dames toute blanches, élancées vers le ciel, les bras ballant attendent fièrement sur la piste de bal endormie, leur compagnon invisible... L'étendue, immobile miroir de l'infiniment grand, révèle avec cette indécence bien connue, leurs robes en longs pans déchirées... Comme elles voudraient détrôner à ce ciel si heureux de se répandre, la fierté de cette immensité qu'il leur oppose comme une antinomie, pauvres malheureuses, privées de leur amant... Dans leur posture, l’abandon d’un balai qu’elles maitrisent se dessine, pourtant aucun cri ne s’élève vers celui qu’elles espèrent. Toutes blanches, élancées vers le ciel, les bras ballant, sur une piste endormie, elles demeurent fièrement, croyant encore au rêve du grand danseur… Mais où es tu Eole impitoyable absent.
je change mon commentaire...tu as changé de photo....je la trouve nettement mieux!
RépondreSupprimerCes belles dames toute blanches, élancées vers le ciel, les bras ballant attendent fièrement sur la piste de bal endormie, leur compagnon invisible... L'étendue, immobile miroir de l'infiniment grand, révèle avec cette indécence bien connue, leurs robes en longs pans déchirées... Comme elles voudraient détrôner à ce ciel si heureux de se répandre, la fierté de cette immensité qu'il leur oppose comme une antinomie, pauvres malheureuses, privées de leur amant... Dans leur posture, l’abandon d’un balai qu’elles maitrisent se dessine, pourtant aucun cri ne s’élève vers celui qu’elles espèrent. Toutes blanches, élancées vers le ciel, les bras ballant, sur une piste endormie, elles demeurent fièrement, croyant encore au rêve du grand danseur… Mais où es tu Eole impitoyable absent.
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